Treize candidats candidat·e·s ont été élu·e·s au premier tour, jeudi 25 octobre, pour siéger au Sous-comité des Nations unies pour la prévention de la torture (SPT) pendant quatre ans à compter du 1er janvier 2019.
Élus par les États parties au Protocole facultatif se rapportant à la Convention des Nations Unies contre la torture (OPCAT), ces cinq hommes et huit femmes viennent de 13 pays différents et issus d'horizons divers, notamment dans les domaines du droit, de la médecine ou de la psychiatrie.
« L’APT félicite les candidats élus et se réjouit de travailler avec eux. Nous sommes heureux que la continuité au sein du SPT soit assurée grâce à la réélection de membres actuels. Nous sommes confiants que les compétences et les expériences de tous/toutes les futur·e·s membres contribueront au renforcement du système de l’OPCAT ainsi qu’à une meilleure protection des droits des personnes privées de liberté dans tous les contextes », a déclaré Barbara Bernath, Secrétaire générale de l'APT.
Cinq des personnes élues le sont pour un second mandat de quatre ans:
- Marija Definis-Gojanovic (médecin), Croatie
- Roberto Feher (médecin), Uruguay
- Gnambi Kodjo (procureur), Togo
- Catherine Paulet (psychiatre), France
- Nora Sveaass (psychologue), Norvège
Les huit autres membres élus sont:
- Patricia Arias (criminologue), Chili
- Carmen Comas-Mata (avocate), Espagne
- Hameth Saloum Diakhaté (psychiatre), Sénégal
- Suzanne Jabbour (psychologue), Liban
- Nika Kvaratskhelia (avocate), Géorgie
- Maria Luisa Romero (avocate), Panama
- Juan Pablo Vegas (avocat), Pérou
- Sofia Vidali (avocat), Grèce
Réunion des États parties à l'OPCAT, qui ont élu les 13 membres pour la période 2019-2022.
Créé en 2007, le SPT est composé de 25 experts indépendants issus des États parties à l'OPCAT, qui siègent à titre individuel. Le mandat du SPT est unique au sein des Nations Unies, car ses membres ont un accès illimité à tout lieu de privation de liberté dans les États parties à l'OPCAT – ce qui comprend les prisons, les commissariats de police, ainsi que les établissements de santé mentale et de protection sociale – où ils doivent être en mesure de mener des entretiens privés et confidentiels avec les détenus. Sur la base de ces visites, le SPT adresse des recommandations aux autorités gouvernementales et aux Mécanismes nationaux de prévention (MNP) et travaille en étroite collaboration avec eux, ainsi qu'avec d'autres institutions et organisations internationales, régionales et nationales, sur les moyens de mieux prévenir la torture et les autres formes de mauvais traitements.