Les candidat-e-s au Sous-Comité des Nations unies pour la prévention de la torture (SPT) ont présenté leur vision et leurs priorités en matière de prévention de la torture lors d'une rencontre virtuelle avec des représentant-e-s des Etats et des organisations de la société civile.
L'événement en ligne, organisé conjointement pour la deuxième fois par l'APT et le Haut Commissariat aux droits de l'homme (HCDH), a réuni environ 60 participant-e-s.
Le SPT est un organe opérationnel composé de 25 expert-e-s indépendant-e-s élu-e-s par les États parties au Protocole facultatif à la Convention contre la torture. Il a pour mandat de visiter les lieux de détention dans les États parties et de conseiller les États et les mécanismes nationaux de prévention (MNP) sur les mesures de prévention de la torture.
Les élections au SPT ont lieu tous les deux ans pour renouveler la moitié des sièges. La prochaine élection, qui aura lieu le 20 octobre 2022, comprend 17 candidat-e-s. Il y a 13 sièges disponibles.
Quinze candidat-e-s ont participé à l'événement, dont des membres actuels du SPT qui souhaitent être ré-élu-e-s.
Le dialogue interactif a permis aux participant-e-s de poser des questions aux candidat-e-s, notamment sur la manière dont la pandémie a pu affecter le mandat du SPT. Les candidat-e-s ont également réfléchi aux réalisations du système de l'OPCAT, 20 ans après son adoption.
"Le SPT est une composante essentielle du système de l'OPCAT", a déclaré la Secrétaire générale de l'APT, Barbara Bernath, qui a fait remarquer que l'équilibre entre les genres, la diversité régionale et la variété des compétences devraient caractériser la composition du SPT.
"Ce dialogue en ligne contribue à apporter égalité et transparence au processus d'élection. Tou-te-s les candidat-e-s sont sur un pied d'égalité et peuvent présenter leur vision personnelle et leurs priorités", a ajouté Mme Bernath.