Pour la première fois, 41 organismes de monitoring du monde entier ont rejoint l'APT à l'occasion de la Journée internationale des femmes afin de demander une action gouvernementale soutenue pour protéger les droits des femmes en prison.
Cette déclaration aborde les risques de discrimination, d'abus et de mauvais traitements auxquels sont exposées les femmes en prison dans le monde entier.
Le monitoring de la situation et des besoins des femmes est un aspect essentiel du travail effectué par les Mécanismes de prévention nationaux et locaux, créés en vertu de l’OPCAT, pour défendre les droits et la dignité des personnes privées de liberté.
Ce travail a été particulièrement crucial pendant la crise de COVID-19, car les restrictions mises en place pour contenir le virus dans les lieux de détention ont eu de graves conséquences sur la situation des femmes. Comme le note la déclaration, beaucoup se sont retrouvées isolées, affectées émotionnellement et sans soutien matériel suite à la suspension des visites familiales et aux restrictions de leurs activités quotidiennes.
Cette déclaration se base sur la vaste expérience de ces organismes de monitoring à identifier les risques auxquels sont exposées les femmes en prison, à documenter leur situation grâce à des visites de prisons et des entretiens en privé, et à formuler des recommandations en vue de modifier la législation, les politiques, et les pratiques.
Dix ans après l'adoption des Règles de Bangkok de l'ONU, nous appelons conjointement tous les États à renouveler leur engagement de préserver la dignité, la santé, l'intégrité et la sécurité de toutes les femmes en prison et à mettre en place des alternatives à la détention pour les femmes en conflit avec la loi.
Cette déclaration s'inscrit dans le cadre de la campagne d'un an de l'APT visant à rendre la justice plus équitable et plus sûre pour les femmes.
Lisez la déclaration complète sur notre site web.